Turlough O'Carolan, (1670-1738) était un Harpiste, compositeur et interprète qui a acquis une grande renommée en raison de son sens mélodique très riche. Il est le dernier grand compositeur irlandais et est considéré par beaucoup comme le compositeur national. L'artiste Oisin Kell sculpte un bronze qui représente Turlough O'Carolan jourant de sa harpe. Ce monument a été érigé sur un socle à la Place du Marché à Manachain, le 10 Août 1986 et a été dévoilé par Patrick Hillery, Président de l'Irlande.
Turlough O'Carolan (En irlandais Toirdhealbhach Ó Cearbhalláin) est né en 1670 dans la ville de Manachain, au comté de Leitrim. Il y est connu come le Harpiste aveugle de Manachain. En 1684, il s'installe avec sa famille à Ballyfarnon, au comté de Roscommon, où son père y prends un emploi. Turlough O'Carolan y reçoit une éducation, et il y démontre un certain talent pour la poésie. Après avoir perdu la vue (après avoir contracté la petite vérole) à l'âge de dix-huit ans il se met à voyager en Irlande et à composer des chansons.
Pendant près de cinquante ans, O'Carolan a voyagé d'un bout à l'autre du pays. En 1720, il épouse Mary Maguire O'Carolan. Il a alors 50 ans. Leur première maison familiale était un chalet sur une parcelle de terrain près de la ville de Manachain dans le comté de Leitrim. Ils ont eu sept enfants, 6 filles et un garçon. Mary mourut en 1733.
Turlough O'Carolan est décédé le 25 Mars 1738. Il est enterré dans la crypte de la famille MacDermot Roe près de Ballyfarnon, dans le comté de Roscommon. Tous les ans, le Festival ""O'Carolan Harp and Summer School"" commémore sa vie et son œuvre.
O'Carolan a à la fois composé des chansons (avec harpe) et de la musique instrumentale, principalement dans le style baroque italien de l'époque. Excepté pour une, toutes ses chansons sont en Irlandais. Beaucoup de chansons on été perdues. il a écrit beaucoup de «planxties» (hommages) en l'honneur de personnalités.
Ses premières partitions à être publiées sont ses célèbres airs irlandais (Dublin, 1726). Au moins 220 chansons qui ont survécues jusqu'à ce jour lui ont été attribuées, mais la plupart de ses compositions ont survécues par l'oralité et ce n'est que vers la fin de 18e et 19e siècles qu'elles ont été recueillies et publiées au coup par coup.
