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By music teachers, for their students
Composer(s) |
Sergei Rachmaninov |
Arranger(s) |
Carlo Pirola |
Grade level |
Grade 5 to 8 |
Movement(s) |
Adagio espressivo |
Instrumentation |
Orchestre d'harmonie |
Categories |
Harmonie Harmonie 2e Cycle 2e Cycle |
Duration |
4'17'' |
Number of pages |
40 |
L'ADAGIO de la 2e Symphonie Op. 27 de Rachmaninov présente un beau motif qui s'ouvre sur un arpège ascendant répété plusieurs fois, dans une progression qui séduit par la douceur de son chant et son intensité émotionnelle. Il est suivi d'un développement mélodique qui présente parfois des modulations, thèmes complémentaires qui se réfèrent au matériau principal ; Rachmaninov satisfait tout le monde en développant continuellement le thème principal qui conduit à des émotions indescriptibles, résultat d'un lyrisme éloquent.
J'ai regroupé ces sentiments en cinq parties interconnectées (avec les indications appropriées) et j'ai formulé cette instrumentation dans une adaptation facile pour orchestre qui souhaite présenter l'expressivité émotionnelle de la musique romantique tardive.
Le déroulement du thème de l'Adagio est un dialogue instrumental continu entre les différentes sections, solistes et ensemble, à travers des situations de crescendo d'intensité alternant avec des moments de fluidité musicale complaisante et fascinante, afin de permettre une variété d'exécution pour toutes les sections instrumentales de l'orchestre.
En effet, dans cet ADAGIO, le retour de la célèbre mélodie est présenté dans différentes combinaisons de timbres entre les sections de vents : cette coloration musicale doit être réalisée en respectant le phrasé legato, en observant les dynamiques expressives indiquées, avec les justes équilibres entre les différentes sections d'accompagnement et de contre-chant mélodique, de plus, dans les modulations et dans les différentes cadences, le contrôle de l'intonation est souhaitable pour obtenir une bonne sonorité d'ensemble.
Il s'agit d'un arrangement d'exécution facile et prévisible, d'une musique qui peut être suivie dans son caractère intentionnel, pour une éducation didactique et musicale saine de tous les interprètes de l'ensemble de l'orchestre.
Il a occupé la chaire d'instrumentation d'ensemble avec un accent expérimental sur la direction et la composition du groupe au Conservatoire "G. Verdi” à Milan, où il ouvre le Laboratoire de Musique pour Orchestre à Vent. Il a été maître collaborateur au Teatro alla Scala.
Il a remporté de nombreux concours nationaux et internationaux de composition originale pour ensembles. La plupart des œuvres pour instruments à vent et percussions.
Le programme d'études et la production d'orchestre de Carlo Pirola apparaissent dans trois dictionnaires : "Musique italienne pour harmonie et groupes à vent" vol. II de Marino Anesa, le « Neue Lexikon Blasmusikwesens » de W. Suppan – éd. Schulz-Freiburg (Allemagne) et « The Heritage Encyclopedia of Band Music » de W.H. Rehrig – Integrity Press – Ohio (États-Unis).
Il a fait partie des jurys de divers concours de classification provinciaux et régionaux à caractère national et international et a donné des cours de perfectionnement pour chefs d'orchestre. De 1999 à 2008, il a fait partie de la Direction Artistique du Concours International de Musique "Flicorno d'oro" à Riva del Garda, il a collaboré à l'équipe pédagogique des cours internationaux de Spilimbergo (UD) et jusqu'en 2018 il a enseigné à l'I.S.E.B. (Institut Supérieur Européen de Musique) dont le siège opérationnel est dans le Trentin (Italie)
Il a fondé le groupe musical Consonanza Musicale de Lissone (MB-Italy) en 1974 et en 2017 il a reçu le mérite civique pour l'activité exercée dans les domaines musical et culturel.
Il est actuellement directeur artistique de l'A.I.M.A. de Milan (Association Italienne des Musiciens Amateurs). Terpsichore Musarum est le plus important recueil de musique de danse édité en Allemagne au début du XVIIe siècle (et redécouvert au 20ème siècle). Il réunit plus de 400 danses et airs de ballet d’origine française que le compositeur a collecté suite à ses contacts avec un violoniste français, Francisque Caroubel. Il s’agit en fait d’un répertoire qui appartient à ce que les 24 Violons du Roi jouaient à la cour de France.
Dans ce vaste recueil, Praetorius fait déjà « acte de mémoire vis-à-vis d'un répertoire ancré dans les traditions chorégraphiques de la Renaissance finissante. Plus précisément, Terpsichore (muse de la Danse chez les grecs anciens) est un codex qui renvoie à des pratiques musicales en passe de disparaître au moment de la publication de l’ouvrage. »
Il y regroupe en effet , à travers un travail de collecteur quasi-encyclopédique, plus de trois cents danses (Bransles, Gaillardes, Passamezzi, Volte et autres Ballets) écrites pour quatre, cinq et six voix, et parvient à en faire une somme chorégraphique étonnante, d'où émane un enivrant parfum rustique.